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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 10:57

 

château de la Rivière J.Chapron 1901

 

Les annales de la Société  Académique de Loire Inférieure 1Volume 2' de la 8' Série. 1901 

NANTES  imprimerie C. Mellinet. — Biroché et Dautais, succ""* Place du Pilori, 5. 

 (document scanné par Google, traduit et reconnaissance de texte = qq pb )

 

château de la Rivière Chapron 1901

 

Rivière (La), f. c du Petit-Auverné. 

 

— Château, ruiné, de diverses époques, construit en éclats de schiste, au bas du coteau qui dévale vers le Vilan ou Nilan, ruisseau affluent du Don, et dont les eaux, retenues par une chaussée, formaient, sous les murailles mêmes du château, vers Sud, un étang transformé en prairie. — L'entrée principale, unique, faisait face au coteau vers Nord — C'était un porche dont il reste les deux arcs extérieurs, celui vers Nord plein cintre, renforcé d'un arc en anse de panier, les deux formés de claveaux de schiste. 

— Un très beau chêne, dont le tronc s'encastre dans la maçonnerie, a poussé à l'angle droit du porche externe, le couvrant en entier de sa ramure puissante. Notons de suite de nombreuses pierres de grès ferrugineux, qu'on trouve un peu partout dans les bâtiments ruinés, aux jambages des cheminées, aux chambranles des portes et fenêtres.

  A droite, dès l'entrée, devait être la salle des gardes, chauffée d'une cheminée, s'il faut s'en rapporter au réduit voûté, éclairé par une meurtrière (vers angle N.-O.), qui devait être un cachot ou des latrines. Une grande salle, ou deux petites, car on voit deux cheminées, couvraient le porche et la salle des gardes. Ces cheminées ont des encorbellements de tuffeau et de schiste. Un deuxième étage existait; une cheminée l'indique, dont les jambages et les corbeaux sont en pierre blanche.

— Dans la cour, à l'E. du porche et le touchant, reste la base d'une tourelle pentagonale, contenant un escalier à vis à noyau et degrés de schiste. 

— De petites baies étroites, formées de deux blocs ferrugineux, prouveraient l'antiquité du châteaut. La cour rectangulaire était entourée de bâtiments sur les trois côtés N., E. et O. — Tous les bâtiments vers E. et N.-E. sont tombés.

  La chapelle occupait l'angle N.-E. au bord de la douve. — Elle était orientée ; le pignon occidental est encore debout. Une porte a été ouverte postérieurement sous ce pignon ; près de l'entrée subsiste, encastré dans la maçonnerie, un bénitier pentagonal en schiste. Une fenêtre en tuffeau, dont les meneaux ont été brisés, éclairait l'autel et ouvrait vers N. sur la douve. Une grande et large porte, sous un arc de schiste, faisait communiquer la chapelle avec un retrait, chauffé, au premier, d'une cheminée aux jambages et entablement de schiste, dont les profils indiqueraient le XVe siècle. Les murs extérieurs sont percés de trous pour le columbarium. — Dans la chapelle, où, sous un toit d'ardoise, on a laissé l'autel, sont encore une Pieta et une vieille statue de saint René.

— Les bâtiments principaux semblent avoir été ceux de la partie N.-O. Entre le porche et le corps de logis qui le surmontait et la muraille occidentale existait un bâtiment en équerre, ayant à l'aisselle une tourelle sur plan carré, mais cylindrique à l'intérieur contenant un escalier hélicoïdal à noyau et marches de schiste. Au plain-pied était la grand'salle, et, à l'occident de celle-ci, dans l'angle N.-O., la cuisine, dont on voit encore, dans le foyer de la cheminée, les deux fours. Le grand a une bouche ogivale en schiste et est profond de plus de deux mètres ; l'autre a une ouverture ogivale en briques. A l'angle externe existait un réduit oblong communiquant avec la cuisine, dans une tourelle d'angle. Au premier étage de cette tourelle, carrée dans sa partie inférieure, cylindrique dans sa partie supérieure, sont des sièges de pierre pour les guetteurs. De nombreuses meurtrières percent les murs. — Le carrelage des salles supérieures est en briques de il centimètres de côté. — Des constructions du côté 0. de la cour, il ne reste qu'un pignon ; dans l'angle N.-O. était le puits aujourd’hui comblé.

— Deux contreforts en avant-corps flanquent l'entrée du châtelet.

— La ruine, recouverte d'un lierre vigoureux et du grand chêne du porche, a un aspect pittoresque. Les douves, conservées comme abreuvoir, subsistent seulement au N.-E.

— Le plan général est un rectangle de 40 à 50 mètres sur chaque face N. et S. Les bâtiments à l'occident du porche ont seuls conservé leur toiture ; ils montrent des baies schiste(XVIIe siècle). — Il y a vingt ans, le château, avait encore debout toutes ses constructions. Des fantômes l'habitent en paix actuellement.

 

 

 

Cadastre 1841 (nota n'est pas orienté N)

reste à dresser le plan d'après les commentaires ..

La description des ruines par Monsieur Chapron ne peut que susciter notre intérêt, puisqu'il semble que la "déconstruction" entamée s'accéléra dans les temps qui suivirent.

On sait qu'au moyen-âge la famille de La Rivière (du Haut Bois) était puissante et que certains de ses représentants ont servis - à de hauts rangs- des rois de Bretagne ou de France.

On sait moins que Moisdon leur devrait son nom.

On peut se poser quelques questions:

- était-ce leur résidence?

- était-ce un ouvrage de défense? Sa situation en bas d'un coteau peut surprendre.

- de plus, son environnement, au moins mégalithique, ouvre la porte à des hypothèses d'occupation antérieure .. continue?.

PS: recensement 1866:

En 1866, il n'y avait qu'une famille, vivant (vraisemblablement) dans le château.

Le Château devait menacer ruines et a très probablement servi de carrière pour les constructions alentour.

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 16:25

avez-vous consulté les pages (https://admin.over-blog.com/825291/write/38456362), rédigées avant les articles.?

Les invemégalithes sept 090020 Champntaires réalisés par MM Pitre de Lisle et Chapron font état de sites mégalithiques importants sur le territoire de la commune. Aujourd'hui il semble qu'il n'en reste aucun en situation. 

Les études réalisées l'ont été avec les moyens de l'époque. Il serait, par exemple intéressant de connaître la nature, donc l'origine des "pierres": locale ou "importée" ? La géologie du Petit-Auverné dirait si silex, pierre blanche, grès ferrugineux se trouvent à proximité. De même, une analyse du mobilier archéologique relevé dans les tumulus (charbon de bois, poterie...) de Violet aurait été riche d'enseignement.

 

mégalithes sept 090016 ChampLes mégalithes sont les victimes du temps. Il n'est pas rare que les peuples, les civilisations qui se succèdent "empruntent " aux précédentes leurs matériaux. La culture, les rites changent. ainsi  en

658 :Lors du Concile de Nantes, sur ordre du pape Vitalien visant à réformer le clergé et détruire les vestiges du paganisme. Vingt canons sont édictés. Ils prescrivent notamment aux évêques de démolir ou de faire transporter au loin les pierres qui sont l'objet de pratiques idolâtriques.

Les matériaux sont ré-employés: on peut voir des menhirs inclus dans des habitations. Que penser du grès ferrugineux signalé dans les murs du  château de la Rivière?

On sait qu'à la fin du 19ème siècle les mégalithes ont payé leur tribu à la construction des routes et chemins, voire à l'édification de calvaire, comme à mégalithes A-Braud1 aLouisfert. Il semblerait que la conversion de menhirs en granulats ait perduré début 20ème. Puis il y eut le remembrement  et son grand chambardement et, probablement sur les sites de Champenielle et de la Piète le passage d'une canalisation de gaz. Si l'on ajoute à ces "évolutions" techniques ou économiques la carence d'information des Alvernes, on constate qu'il y avait peu de chances de conserver ce patrimoine. Monsieur Chapron aurait pu être plus mesuré dans ses propos à l'égard des "rustres" autochtones!

Il n'est pas certain qu'aujourd'hui la connaissance soit plus répandue.

Lors de visite sur le terrain (notamment en septembre 2009), nous avons pris quelques photos, notamment dans le bourg, au pied de l'église et rue de la Cour Baga. Il reste à faire un vrai inventaire, mais déjà une constatation s'impose: si le site de mégalithes A-Braud2 aChampenielle est encore "garni",  les menhirs victmes d'une "diaspora" ont survécu, en décoration de jardins ou d'un lieu de méditation (les Êtres près de Violet!). Cependant il reste à poursuivre en amont du "Champenielle" visité où d'autres pierres sont signalées. Les inventaires précités font état de plusieurs centaines de mégalithes, mais la zonmégalithes Cour Bagae est mal précisée ... ou les documenmégalithes oct 090001 M. Templéts mal interprêtés!mégalithes sept 090043 les êtres

mégalithes sept 090037 les Êtres

mégalithes G Desfosses

Un affleurement de quartz à proximité de la Piète - sur le bord de la route- mériterait d'être examiné: il s'agit peut-être d'un menhir couché!

 

Octobre 2010: 

gar006    Une visite guidée par un agriculteur fort sympathique nous a permis de découvrir les gar004

pierres ensevelies par un taillis, ou qui s'étalent en bordure d'un champ.

Ce chaos pourrait être le vestige de ce que J. Chapron évoquait en parlant d' "une centaine de mégalithes ..." Ces blocs ont probablement été déplacés pour faciliter l'exploitation de la parcelle. Notre guide évoque également un cercle de pierres qu'il a du retirer tellement elles étaient néfastes à sa charrue!

Très intéressé par sa découverte des monuments mégalithiques qu'il a trop cotoyés pour leur trouver un intérêt, il donne sont accord pour poursuivre les investigations.

      gar007gar016

                                                     gar022

 

Nota: nous avons une connaissance des monuments visibles à la fin du XIXéme siècle et au début du XXIéme, sans prétendre à l'exhaustivité. Il est également délicat de reconstituer l'implantation de la "centaine de mégalithes" et du contexte. Existe-t-il une relation avec les autres sites de Petit-Auverné, avec ceux du voisinage (Grand Auverné)? S'incrivent-il dans un schéma "régional",  les mégalithes sont / étaient fort nombreux dans le pays de la Mée .

... et tant d'hypothèses sont émises sur leur fonctions!

Un lien vers une visite du Pays de Châteaubriant http://www.didierteffo.fr/139245245

Pour envisager, ce que pouvait-être le "Petit-Auverné mégalithique", une synthèse du diagnostic Dortel-Pitre de Lisle (fin 19ème)

Le dessin est précis les menhirs orientés; sur ce seul site au moins 30 mégalithes !!

En cette fin de 19ème siècle, Petit-Auverné se désenclave (enfin!) par la construction de routes et chemins ... qui nécessite de la matière première telle que cailloux, graviers: le sort des mégalithes est scellé. exemple: d'un côté, la route départementale qui relie Moisdon-la-Rivière à Petit-Auverné et de l'autre un chemin vicinal est créé pour rejoindre le village des Épinards, encadrent le site de Violette. La réserve de pierres est là, reste à "reconvertir" les menhirs en matériaux routiers(*). Casseurs de cailloux est un métier de besogneux que Gustave Courbet à immortalisé, ... et qui existe toujours dans les contrées en voie de développement.

(*) à Barnenez, c'est un entrepreneur qui pillera le tumulus, etc

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 19:30

P-A place église

confirmation.jpg

P-A rte de la BarreP-A rte du G-AP-A rte MoisdonP-A Rte St J

P-A église vue du N-copie-1

P-A vue d'avion 50P-A vue d'avion 70

collection J-P L

la dernière carte postale éditée (197*) incluant l'étang de la Forge et l'IRÉO

la dernière carte postale éditée (197*) incluant l'étang de la Forge et l'IRÉO

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 21:04

Patri-unesco

Une définition, juste pour lancer un projet

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 15:55

info:: clic->INRAP

Le NÉOLITHIQUE (du grec : néos= nouveau & Lithos = pierre)
C’est la dernière période de la préhistoire, celle de la pierre polie, qui précède la protohistoire (âge des métaux). En Bretagne, on admet qu’elle se situe entre 5 000 et 2 000 avant JC. La transition entre 2 périodes s’effectue progressivement. Le néolithique à donc coexisté avec le mésolithique qui l’a précédé et l’âge du bronze qui lui a succédé. Cette civilisation a son origine dans le « croissant fertile », en Asie Mineure, 10 000 avant JC.
Cette période marque une révolution.

Jusqu’alors, l’homme chasseur-cueilleur était un prédateur, nomade, il va devenir producteur et se stabiliser.
Cette évolution culturelle et technique se caractérise sur le plan :

  • - Économique :
    • domestication des animaux,   
    • pratique de l’agriculture.(sélection des plantes, défrichage, …),
  • - Technologique : outils en pierre polie*,
    • Instruments agricoles (faucilles, meules,..),
    • poterie, tissage, vannerie
  • - Sociologique : sédentarisation ( construction de maison),
    • Regroupement en communautés paysannes,
    • Forte poussée démographique.
  • - Culturel : architecture mégalithique (dolmens, menhirs, alignements)

 * Certains sites révèlent la présence d’une production en masse d’outils, près de carrières de pierre noble : il y avait donc des échanges. Il n’est pas rare de trouver  sur les sites bretons des outils dont la roche d’origine ne se trouve que dans les Alpes, en Espagne,..
 

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 15:06

P-A-et-L-A.pngBlason-P-A.jpg

 

                                     Loire Atlantique                                                      Blason de Petit-Auverné                                                   

 surface= 22.53 Km²                       altitude mini= 37m                   maxi= 81 m

 

N'étant ni historien ni archéologue, mais nés à Petit-Auverné et intéressés par le patrimoine et l'histoire du pays ,notre seule ambition est de rafraîchir la mémoire locale. Nous suivrons la trace de l'abbé Édouard Deniaud qui avait déjà effectué des recherches, dont les résultats sont à retrouver.

Démarche que nous pensons suivre (si possible au sein d'une association ... à créer):

1- recherche de documentation,

2- visite de contrôle sur le terrain,

3- exploitation.

Le champ de recherche sera limité au territoire actuel de la commune, conscient que cette restriction n'a pas de sens au niveau de l'Histoire.

>>>>>>>> Pour se situer dans le temps, une aide avec un clic>:link

 

Le département: juste pour information création des départements en 1789 (on aurait pu être en  35) Clic>:link

 

La commune:

Petit-Auverné est situé en Loire-Atlantique (Loire Inférieure de 1790 à 1957), donc en Bretagne historique; on y parlait le gallo comme dans les marches de Bretagne.

Son blason inspiré des armoiries des seigneurs de la Rivière, suggéré par l'abbé Deniaud est  adopté par le conseil municipal en 1976.

Histoire:

La toponymie est un outil précieux pour les chercheurs. Selon les sources, Auverné a comme origine le Gaulois "verno" (aulne) ou le Celtique "ar vernes" (pays des aulnes). Donc lieu très ancien.

Autre hypothèse (Selon M. de Kerangat le nom de Auverné, viendrait d’une colonne d’Arvernes (Auvergnats) à la solde de l’empire romain, établie dans la région).

 

Notre commune était habitée dès la préhistoire: (présence de mégalithes, tumulus) et vraissemblablement à l'antiquité (tuiles romaines).

 

Elle fait partie de la Bretagne Gallo: Jean IV (1339-1399)-duc de Bretagne- évoque la "Bretaïgne gallou".

Nota: les habitants du Pays Nantais peuvent-être appelés "Sots-Bretons". Rien de péjoratif dans ce sobriquet, simplement une référence à la présence de nombreux saxons au sein de la population locale (Saulx-Bretons = Saxons de Bretagne). Louis le Mouël Toponymie Pays de Vannes, Sté Polymathique du Morbihan tome CXXXVIII-2012.

Au Moyen Âge les seigneurs de la Rivière y avaient un château, en Auverné.

1607 création de Saint Sulpice la feuillette d'Auverné (trève de la paroisse saint Pierre d'Auverné).

        L'appellation   Petit Bourg  d'Auverné, Auverné le Petit daterait-elle de cette époque?

1793: création de la commune de Petit-Auverné

 L'époque de la révolution et de la chouannerie fut agitée, et fait l'objet de nombreux écrits.

  nota: sur une carte de Bretagne de l'an VIII, 5 départements, on lit Auverné et  "Le Petit Bourg"! (musée Rennes).

 

Inscrite dans le Pays de Mée, elle fait partie de la Communauté de Communes du Calstelbriantais.

 

  Les documents que nous avons pu lire font état d'une occupation certaine depuis le néolithique, à proximité de ruisseaux. Si elle a été permanente  il reste des vestiges à découvrir. Il serait également intéressant d'exploiter les noms de lieux "fossé des Anglais" (guerre de 100 ans?), champs de la bataille (?),  de localiser la motte féodale de la Branchetières (Branchère?) mais le Plessis fait penser à un lieu avec défenses, tout comme la Bretêche, de se pencher sur les légendes (le veau d'or), d'étudier les (nombreux) souterrains, dont certains seraient maçonnés, etc ..;

On peut lire que le Pays de la Mée a été au cours des siècles passés un peu tenu à l'écart de l'instruction, des voies de communication et ... des études archéologiques, tiraillé entre le pays de Rennes, le comté de Nantes et l'Anjou. Autant de raisons pour que le P'tit Bourg n'oublie pas son histoire! 

 

Nous comptons donc sur les bonnes volontés pour nous aider à alimenter et perfectionner cette page. Merci.

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