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9 avril 2023 7 09 /04 /avril /2023 17:49

Après un focus sur le  bourg des années 1950, nous devions considérer la campagne, son environnement.

La géographie de la commune a subi une évolution que l'on constate si l'on compare  les photographies aériennes de 1949 et 2016: la quantité de parcelles a fortement diminué, leur surface a augmenté. Dans le même temps l'émigration se poursuit. On peut en déduire que lorsque la taille des parcelles (des exploitations) augmente, le nombre d'habitants diminue. En 1881 on recensait 1039 habitants, à l'école (1957) nous apprenions 630 dans le bourg et une quarantaine de villages.-, en 2022, on annonce 428. Le processus de dépeuplement était déjà engagé et n'a fait que se poursuivre.

Nous allons tenter de reconstituer la vie de cette communauté (polyculture et élevage) à cette période charnière des années 1950.

Un point d'histoire:

Le territoire est occupé depuis au moins 6000 ans (mégalithes, tumulus); à appartenu à la paroisse d'Auverné avant d'acquérir -après une longue procédure une certaine autonomie (Saint Sulpice d'Auverné) en 1607; ce conflit générera des rancœurs , des  rivalités de clochers, qui traverseront les siècles. Cette situation sera confirmée par la création de la commune (1793). On remarquera que les 2 communes n'appartiennent pas au même canton !!

La fin de la guerre 39/45 n'est pas loin, ses séquelles encore présentes ... la Guerre d'Indochine (1946-1954) se termine et la guerre d'Algérie commence (1954-1962): 2 tués (dont un des premiers morts des "événements").

1957: la Loire Inférieure devient Atlantique;

1960: le nouveau franc;

1962: nous quittons l'Académie de  Rennes pour rejoindre celle de Nantes;

1967:  Petit-Auverné Sport quitte la ligue de Bretagne de football pour  intégrer la ligue de l'Atlantique

                                                  C'en est terminé des chapeaux ronds : nous devenons ligériens ... :-(

Le monde agricole:

Jusque dans les années 50, petites exploitations, culture céréales, betteraves, pommes de terre, choux, pommiers; élevage vaches, cochons quelques volailles quasiment axé sur l'autosuffisance avec un peu de blé et de lait vendu.

La traction des matériels agricoles est d'abord hippomobile; elle évoluera progressivement vers la mécanique.

exemple de la filière céréales:

- Préparation de la terre:

   * apport de fertilisant: fumier de l'étable, transport dans des tombereaux tirés par 2,3 chevaux; épandage à la fourche .. puis avec un épandeur , tiré par un cheval; de la potasse d'Alsace ... dont le dépôt coexiste avec l'agence postale.

  * préparation brabant/charrue tiré par 2/3 chevaux; cultivateur, finition herse, rouleau;

   * semaille

   - Moisson: à la faux, à la faucheuse, à la moissonneuse, à la moissonneuse-lieuse,

      * mise en javelle (séchage sur le champ ..)

       * transport par charrette jusqu'à l'aire de battage, mise en barge .. (mulon);

       * battage : un entrepreneur qui possède la batteuse qui bat, sépare la paille du grain et de la balle;  le blé est stocké dans le grenier, la paille est élevée en pailler. L'équipe de battage (le bataillon) est un regroupement d'agriculteurs qui va œuvrer au long de la campagne. Les journées sont longues, le travail harassant, un bon repas copieux et convivial permet de reprendre des forces afin de poursuivre le lendemain chez un collègue.

Ces opérations nécessitent du temps, du matériels, des chevaux et beaucoup de main d'œuvre. La moisson s'échelonnait sur plusieurs semaines, cet épisode restait sous la menace d'aléas météorologiques menaçant la récolte, donc les finances de l'année.  Avec l'arrivée de la moissonneuse batteuse  automotrice, le blé est battu sur pied, le grain est stocké/négocié immédiatement ..restera la paille à amasser en meule (le pailler).

Le temps passe: Si le travail est toujours aussi prenant, pénible, les moyens évoluent, les parcelles s'agrandissent, les engrais chimiques arrivent, la mécanisation des outils de travail s'accroit au détriment des emplois d'ouvriers agricoles, des journaliers et autres domestiques qui doivent se reconvertir, souvent dans l'industrie, parfois migrent vers d'autres départements encore en déficit de main d'œuvre.

Corollaire à cette évolution vers la mécanisation:

    *il n'y a plus de charrettes, ni de tombereaux  => donc plus de charron (2),

    *il n'y a  plus de chevaux: =>donc  plus de maréchal-ferrant (2), plus de bourrelier (1), plus de hongreur (1);

    * moins d'exploitations => moins de matériel, moins de forgeron (maréchal) (2);

    * le besoin en main d’œuvre diminue fortement , des fermiers envisagent d'émigrer (Dordogne, Gironde),

exemples d'évolution  & gains de productivité Viendra le temps des techniciens agricoles: nouvelles méthodes, nouvelles semences, gains de productivité etc... Les outils mécaniques sont à l'étroit sur les petites parcelles, pour optimiser leur utilisation on regroupe les petites parcelles, on arase des haies : les surfaces augmentent , le nombre d'exploitations diminue .. le  remembrement est en marche.

Incidence remarquable également sur l'élevage. Les poulets (de plein air!) étaient destinés à la consommation courante, locale mais l'élevage en batterie (sous contrat) orienté vers la vente.

Vaches, veau, cochons Dans ce domaine également on va petit à petit s'orienter résolument vers des espèces plus productives, notamment en lait ou en viande (veaux) le cheptel évolue en race et quantité. Les espèces parfaitement adaptées au terroir (vache bretonne pie noire, nantaise) cèderont la place à des espèces "étrangères". Il en est de même pour les cochons. On sent poindre l'idée d'augmenter le production  dans des élevages plus important, nourris avec des aliments achetés conduisant à des cultures inconnues (maïs) ... Le lait est collecté dans les fermes par des laiteries et donc plus de beurre maison et perte du goût saisonnier; ainsi le beurre -devient un produit standard et sera acheté!!

La vie locale:  On commence à faire ses courses en ville: des petits métiers s'épuisent (cocassier, étameur, ..)

Le boulanger effectue sa tournée dans les villages; le système est bien rôdé: le paysan remet du blé au boulanger qui le dépose chez le meunier qui remettra la farine au boulanger. Ce stock de farine fera l'objet d'un suivi individualisé qui sera valorisé en équivalent-pain, le boulanger suivra la consommation  en faisant une entaille sur un bâton (la coche), selon un code en fonction du pain (pain de 2 livres, de 3, de 6. Le fermier possède le double symétrique. Noter que le pain de fantaisie (baguette, ficelle) est rare, la brioche réservée au Dimanche.

Le prêt à porter pointe son nez: tailleur d'habits, couturières à domicile disparaissent également. note: les couturières se rendaient dans les familles pour exercer leur profession, non seulement création de robes ou vêtements, mais également de l'entretien pour faire durer (aujourd'hui surprenant) retourner [la partie usée est remplacée par la zone "préservée, non exposée]  les cols , les poignets, même les draps , et la création de couvre-pieds, sur un métier, et garni de laine de moutons. Et si on souhaitait rajeunir un chapeau ou en acquérir un nouveau, on se rendait chez la modiste , à Châteaubriant.

Les véhicules automobiles font leur apparition  (thème de la kermesse 1954), des chemins ruraux sont réhabilités ou créés.

L'église se met à la page: le clocher se pare d'une horloge et désormais, grâce à l'électrification des cloches les heures seront marquées, mais également les quarts et la demie ( le temps de l'accoutumance, çà fait beaucoup!), puis la vie sera rythmée pour tous et chacun .... au 4ème top ... les cérémonies et célébrations auront droit au carillon! Tout le monde vivra à la nouvelle heure alors qu'il y a peu on parlait encore de l'heure solaire , l'ancienne heure voire de 'heure allemande (GMT+2).

La vie à la campagne

Les femmes : Bien qu'elles assurent largement leur part du travail,  les femmes sont considérées comme  mineures, elles n'ont pas le droit de gérer leurs affaires.; le droit de vote est accordé en 1945/47;  détenir un compte bancaire autorisé en 1965 et il faudra attendre la fin du millénaire pour le statut de femme d'agriculteur. Pilier de la religion, elles sont astreintes aux relevailles, après un accouchement, avant de réintégrer le cercle des fidèles. Le code vestimentaire est strict - fichu sur la tête- dans l'église (voir le bulletin paroissial du 29/10/1964 article sur les femmes "en cheveux").

Économie domestique: Ce n'est pas une vie en autarcie, mais on dépend peu des commerces du chef lieu (les supers marchés arriveront plus tard).       

                                                                                                             On élève la volaille, qui sera tuée, ébouillantée, plumée, éviscérée -à la maison- avant d'être honorée lors d'un repas. Il faut avoir dégusté un ragoût d'abats de canard, du "boudin de sang de  canard" pour comprendre notre nostalgie.  Même sort pour les lapins qui seront dépouiller (peau vendue)*,il faudra quelques années pour que ces animaux soient présentés nus-prêt-à-consommer dans les rayons réfrigérés. On peut y ajouter le cochon -tué à domicile- traité en charcuterie, en salaison dans le charnier (pas de congélateur). La confection de la charcuterie était l'occasion de voisiner et de  goûter la production de l'année lors du "repas de boudin"!'                                                                         Nous sommes dans le circuit du producteur au consommateur: par exemple tous les jours nous allions chercher le lait dans une ferme du bourg (bidon en aluminium) à l'heure de la traite. Pendant une période, le matin -avant l'école- petite sortie en vélo pour s'approvisionner dans la ferme de la Noë (750m) tout temps !!                                             On cultive ses légumes, consommés en frais ou on fait ses conserves, ses confitures.Il est aisé de se gausser des wc au fond du jardin, mais ils fournissaient un engrais naturel, tout comme le fumier du bétail pour les cultures ! Pour ceux qui n'ont pas assez de jardin pour assurer leur subsistance, le cultivateur met à disposition quelques rangs/sillons dans un champs qui sera exploité "à moitié" : le loueur fournit la terre, le locataire sa force de travail, chacun recevant une moitié de la récolte!.

L'approvisionnement en eau s'effectue au puits le seau, la ch^aîne pour toucher l'eau à 10m .....

Pour le chauffage et la cuisine , on fait le bois (bûches et fagots) en exploitant les taillis (à moitié), récupérant la la taille des haies (érafier = couper à l'aide d'une faucille et d'une broquette, faire bruler l'érafie, cuire les pommes de terre dans la cendre ..).      Malgré l'arrivée des cuisinières/gazinières et du formica, une partie de la cuisine se fait encore dans la cheminée, devant le feu (ah! le canard rôti, la mitonnée, les pommes cuites ..).

* comme il n'y a pas de petits profits, les peaux de lapins sont vendues à un chiffonnier qui s'annonce en criant "peaux, peaux, peaux d'lapins". Au début il passait en vélo, et deviendra un ferrailleur prospère!

La lessive est une tâche pénible, ardue récurrente qui doit s'effectuer en toute saison. Elle se décompose en plusieurs opérations: la veille, le linge est mis à tremper dans une bassine, puis transférer dans la chaudière (en fonte) avant d'être lavé sur une planche, c'est-à-dire que chaque pièce de linge est savonnée, brossée, essorée  puis entreposée  dans un panier ou une "reste" dans l'attente de l'opération de rinçage. Elle s'effectue à l'eau claire dans un bac, une rivière ..  Là encore unité par unité! l'essorage s'effectue à l'aide d'un battoir, la lavandière à genoux dans un coffre. La séquence se terminera par l'étendage pour le séchage. Est-il utile de préciser la pénibilité! Précisons que l'eau courante est rare, qui est nécessaire de puiser l'eau et que si le rinçage s'effectue en rivière qui par définition coule en fond de vallée, il faut descendre puis remonter la pente avec le linge dans la brouette pour l'étendre sur le fil  tiré dans le jardin. Cette tâche terminée, il est juste temps de penser au repas du soir !!

La lessive séchée, le protocole continue avec le repassage : fer à repasser chargé de braises ou plaque chauffée au feu, jusqu'à l'arrivée des fers électriques, puis rangement dans les armoires.

Le cidre est la boisson traditionnelle, les vergers sont nombreux. Les pommes sont récoltées fin septembre /début octobre, stockées dans la cour dans l'attente de l'entrepreneur qui passera à domicile avec la "cidreuse". Le pressoir domestique n'est plus guère utilisé. Le cidre est stocké dans le cellier( où il rejoint le charnier et les produits qui doivent séjourner au frais). La grosse part de la production courante sera consommée par la famille,  mais une sélection sera réservée pour la mise en bouteille, une autre pour la "goutte" (rincette, liqueurs .. antiseptique). Le cidre est distillé par le bouilleur de cru local, installé à la Perrière. A terme le vin (acheté) détrônera le cidre (produit); les pommiers arrachés. Exit les vergers et le "droit à brûler".

Communication -Information: on n'est pas dans l'immédiateté !! difficile à imaginer à l'heure d'internet et des chaînes d'info (!) en continu.

Le courrier postal est le premier vecteur d'échange; parfaitement rôdé qui fonctionne à la satisfaction générale. les agences postales -annexe du bureau de poste principal du chef-lieu de canton- maillent le territoire. l'adresse précise "Petit-Auverné par Saint Julien de Vouvantes". L'agence (avec sa belle plaque émaillée) trône dans le milieu du bourg. C'est le relais pour le téléphone (très rare chez les particuliers). La préposée reçoit l' appel et prévient le destinataire ... qui viendra à l'agence d'où il rappellera, si le message transmis nécessite une réponse. De même pour les télégrammes reçus qui seront portés à domicile ... en Solex. Le télégramme est facturé au mot.

La radio (poste TSF-à lampes- et son antenne ressort) est très présente et suivie : information générale, et le sacro-saint bulletin météo!! L'information est également reçue par les quotidiens régionaux (Ouest-France, la Résistance de l'Ouest), les hebdomadaires (l'Éclaireur-régional-,le Pèlerin ..), sur abonnement où disponible au bureau de tabac qui vend également un quotidien, des hebdomadaires, des revues et quelques vignettes fiscales (acquis pour le transport d'alcool, ..).

Le bulletin paroissial -créé en 1955 - informe sur la vie de la paroisse.; quelques almanachs complètent les sources d'information.

les transports: comme pour les travaux des champs, la traction hippomobile était encore utilisée: voiture anglaise, sulky (avec falots) .. mais la mécanique s'invitera: la kermesse paroissiale aura comme thème "Petit-Auverné se modernise", les propriétaires de voitures sont invités à participer au défilé (précédé d'une bénédiction?), accompagnés des enfants sur leur vélo décoré au papier crépon!  Le vélo est omniprésent, le vélomoteur(Mobylette, vélo-Solex) complètera l'offre en rendant bien des services. Pour aller au marché de Châteaubriant, pour se rendre à Nantes il existe de lignes de car régulières. Ce moyen sera également utilisé pour les pèlerinages dans la région (Pontmain, Auray, ND du Marillais..) mais également Lisieux et  Lourdes et permettra évidemment des sorties "pêche aux moules", histoire de voir la mer!

 

Le vivre ensemble: Comme partout à cette époque, les habitants forment une communauté, tout le monde connaît tout le monde ; l’histoire des familles est connue .. sur plusieurs générations.   Solidarité, entraide. Esprit de clocher bien encré.On se retrouve pour les festivités locales (course cycliste, kermesse ..) fêtes religieuses ..

La scolarité  Notre coin du Pays de la Mée n'a jamais été gâté au niveau des infrastructures (routee 1870), construction d'une école publique en 1874,). Particularisme local: école publique pour les garçons, libre pour les filles, mais cantine (et catéchisme) à l'école des filles. Nota: le sport est une notion inconnue, sauf pour les épreuves du Certificat!!

Du primaire a secondaire: Quelques chanceux(?) partiront poursuivre leur scolarité dans le secondaire (Châteaubriant, Nantes ..). Quel  changement pour ces "sauvageons" qui rejoindront les collèges du chef lieu d'arrondissement; public Collège d'Enseignement Général des Terrasses (garçons), Aristide Briand pour les filles  et pour le privé:Saint Joseph (garçons), Nazareth (filles). Pas question de mixité.  Il faut se souvenir qu'à l'époque le port du pantalon était interdit aux filles!

La vie  scolaire des internes:-Par obligation, les ruraux vont quitter leur territoire pour rejoindre l'établissement du cycle secondaire. A 10-12 ans, c'est une rupture totale de leur mode de vie, fini les grands espaces et la quasi autonomie il faudra quitter le domicile familial pour une semaine ou deux, voire plus, manger dans un grand réfectoire, dormir dans un dortoir, faire sa toilette parmi tous ses camarades, bref découvrir la vie en collectivité. Occasion de découverte également, comme la douche, rare dans les campagnes.  Pour renforcer l'esprit grégaire, le pensionnaire doit respecter son trousseau: qui sera marqué à ses noms, prénoms et numéro (un galon brodé à ces identifiants est en vente dans les bonnes merceries!.), également sabots et chaussons de feutre (-> 1958), blouse grise, .. boîte à provisions (complément alimentaire?), boîte à chaussures (cirage ..), trousse de toilette ..   Les journées sont rythmées par un rituel suivi par l'ensemble: lever, toilette, petit-déjeuner, étude, récré, cours, déjeuner, cour, collation (pain sec et barrette de chocolat, invariable), étude, diner étude , coucher. .. Jour de repos le jeudi: étude et récré, après-midi sport au stade municipal, dimanche stade (match foot, rugby) parfois promenade en rangs, après le diner télévision (sports). Départ pour la maison samedi midi après les cours, retour le dimanche soir (?).  Nota sur la vie en collectivité le pensionnaire était séparé de sa famille, pas de téléphone, parfois une lettre. Le confort pouvait-être meilleur qu'à la maison, mais ce n'était pas le Club Med', en 1966 un pensionnaire s'est fait exclure 3 jours (avec ses camarades) pour avoir fait grève du lever dans un dortoir où il faisait 9° (3° à l'extérieur).

Cet inventaire d'usages sur ces années charnières de la décennie est imparfait, de nombreux points mériteraient un développement.

Ainsi on pourrait s'attarder sur les spécificités de  chaque terroir qui progressivement se réduisent,  jusqu'à frôler la disparition. Chaque espèce était adaptée, façonnée par le terroir qu'il s'agisse des espèces animales  (vache bretonne pie-noir, nantaise, porcs., moutons, chevaux), végétales (blé, légumes -belle de Fontenay), des fruits: pommes ( 2000 variétés, conservatoires). Tout comme l'habitat et les habitants.

On pourrait même constater avec un brin de  mélancolie que le patois/gallo ne compte plus guère de locuteurs.

Cette évolution était inévitable, et est probablement irréversible. La nostalgie peut servir l'histoire afin qu'il reste quelques traces de cette époque dans le patrimoine: preuve en est des passionnés sauvent des espèces menacées de disparition.

excuses: certaines illustrations sont glanées sur internet .

 

ambiance  Tentative de sonorisation ... 

-- Vidéos Bing        -- pot pourri valses des années 50               

--  Le Petit Fermieu - YouTube                    - chanson de fin de banquet ....

                  

 

 

 

 

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